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RÉSULTATS

Mathieu Germain n'arrive pas à s'imposer devant Dalton Smith

Dalton Smith et Mathieu Germain Dalton Smith et Mathieu Germain - Getty
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Mise à jour

Le Québécois Mathieu Germain a fait preuve de beaucoup de courage, mais ce ne fut pas suffisant pour vaincre l'Anglais Dalton Smith.

Germain s'est incliné par décision unanime aux mains de Smith, samedi, lors d'un combat de championnat à Sheffield, en Angleterre.

Deux juges ont remis des cartes de 119-105 en faveur de Smith alors que le troisième l'a vu gagnant 117-107. Le boxeur de 28 ans a conservé son titre «Silver» des super-légers du World Boxing Council (WBC) et il est devenu aspirant obligatoire au champion du WBC, Alberto Puello.

Âgé de 35 ans, Germain (26-3-1, 11 K.-O.) a encaissé une première défaite depuis novembre 2020, après huit victoires consécutives. Il n'a cependant pas été en mesure de trouver des solutions à ce que lui présentait son adversaire.

Smith (18-0, 13 K.-O.) est resté invaincu et il a envoyé le Montréalais au tapis à trois reprises, utilisant notamment sa main gauche pour toucher la cible avec puissance lors de ses combinaisons.

L'Anglais a porté de bons coups au premier round, mais c'est vers la fin du deuxième qu'il a fait chuter Germain, grâce à un crochet de gauche. Pendant le troisième assaut, Smith a asséné un bon uppercut au menton de son rival, qui a quelque peu perdu l'équilibre.

Germain s'est bien ressaisi lors des rounds suivants et il a même réussi à surprendre Smith aux sixième et septième assauts.

Les choses ont toutefois commencé à se gâter au huitième round. Le Québécois a encaissé quelques combinaisons rapides et il a tranquillement perdu un peu de son énergie.

Au neuvième round, Germain a dû s'adosser contre les câbles à quelques reprises, recevant quelques violents coups de Smith. Il a visité le plancher aux 11e et 12e rounds avant de finalement entendre la dernière cloche.

En entrevue dans le ring après le combat, Smith a donné beaucoup de crédit à Germain pour son courage, tout en envoyant un message à Puello.

OSZAR »