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RÉSULTATS

Après deux jours, Daijun Edwards a été libéré par les Alouettes de Montréal

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ST-JÉRÔME – Se présenter avec une bedaine, à un camp d'entraînement professionnel, ce n'est jamais une bonne idée. Voici l'histoire de Daijun Edwards dont le passage avec les Alouettes de Montréal s'est arrêté après deux jours. 

Edwards, un porteur de ballon de 24 ans, a appris cette leçon à la dure en étant renvoyé à la maison alors qu'il avait à peine défait sa valise à St-Jérôme. 

À une certaine époque, son écart de conduite aurait été toléré le temps qu'il retrouve une condition physique convenable. Mais dans la réalité actuelle, alors que la très grande majorité des joueurs arrivent dans une forme exceptionnelle, Edwards détonnait du lot.

À un point tel que les dirigeants des Alouettes n'ont pas pu s'empêcher d'en rire. Entre eux, ils ont blagué en se demandant « est-ce qu'il y aurait un autre Daijun Edwards et qu'on n'a pas accueilli le bon? ». 

Mais non, il s'agissait bien du porteur de ballon de l'Université Georgia qui s'est pointé au Québec sans aborder sa préparation au sérieux. 

L'état-major des Alouettes n'a pas tardé à agir. Avec un ton qui n'avait rien de rigolo, il a reçu le message qu'il était retranché sur le champ. 

Selon ce qu'on nous a raconté, Edwards a été assez lucide pour comprendre la raison de son renvoi. Il avait deviné que son état physique laissait à désirer. 

Cette petite histoire rappelle que les équipes professionnelles en voient de toutes les couleurs dans leur milieu. Chaque camp d'entraînement est parsemé de quelques anecdotes et le passage d'Edwards restera gravé dans la mémoire du directeur général Danny Maciocia pendant quelques années. 

Pourtant, Edwards affichait un profil fort attirant pour les Alouettes. Durant trois de ses quatre saisons universitaires, il a maintenu une moyenne par portée supérieure à 5,4 verges. À sa dernière campagne avec Georgia, il avait inscrit 13 touchés. 

Ses performances lui avaient valu un contrat avec les Steelers de Pittsburgh en avril 2024 et il avait assez bien paru au départ avant d'être libéré quatre mois plus tard. 

Force est d'admettre qu'Edwards n'a pas abordé la suite de son parcours avec professionnalisme. 

Edwards aurait dû suivre l'exemple de Stevie Scott qui demeure avec les Alouettes pour une deuxième année. Avec l'aplomb qu'il a démontré depuis le lancement du camp, il a lancé le message qu'il veut voir plus d'action en 2025 afin de rivaliser avec Walter Fletcher. 

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