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Regis Cibasu attend l'opportunité sans tricher

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MONTRÉAL – Quand les cupcakes attendent les joueurs des Alouettes de Montréal à la fin d'une séance d'entraînement, Regis Cibasu s'empresse de fermer les yeux et poursuivre sa route. 

Étant blessé la saison dernière, Cibasu a été limité à six petites parties. Il a bûché pour revenir au sommet de sa forme. 

À vrai dire, Cibasu a même retranché quelques livres supplémentaires alors il ne peut pas se permettre de tricher avec trop de pâtisseries de la gentille Heather Lowengren qui gâte régulièrement les joueurs et entraîneurs. 

« J'essaie de partir le plus vite! », a rigolé Cibasu alors que la tentation est élevée. 

En 2022, c'était facile de constater que le receveur avait nettement abaissé son poids. Il a poursuivi dans ce sens cette année. 

« Ça m'aide pour être plus agile sur les unités spéciales. Je peux rejoindre plus facilement les retourneurs des autres équipes. En attaque, je serai aussi prêt quand des gars sont absents », a décrit Cibasu qui joue désormais autour de 225 livres. 

Jusqu'à présent, cette saison, la contribution de Cibasu a surtout été sollicitée sur les unités spéciales. 

Mais il n'est pas impossible qu'Austin Mack doive déclarer forfait pour le match vendredi (dès 19 h 30 sur RDS et RDS.ca) à Hamilton. D'après les observations à l'entraînement, Cibasu obtiendrait un rôle accru. 

En excellant comme bloqueur, l'impact de Cibasu nous fait parfois penser à celui de David Dallaire même si celui-ci évolue comme centre-arrière. 

Au dernier match, Dallaire a capté une passe de touché qui a ravi ses coéquipiers. Cibasu serait heureux de suivre cette tangente. 

« Ouais, David est excellent et très athlétique. J'ai également mes attributs, il y a des ressemblances. Quand l'entraîneur a besoin de moi pour certaines tâches, je le fais à 100% et j'essaie d'assumer mon rôle de mon mieux dans notre équipe », a mentionné Cibasu. 

L'entraîneur-chef Jason Maas comprenait le parallèle dressé avec Dallaire. 

« Ça revient à chacun des joueurs de profiter de ses occasions et de bien exécuter les détails. Regis peut tout réussir ce qu'on lui demande sur le terrain, c'est plus une question d'obtenir une chance. S'il en profite, ce sera que du positif pour nous et lui. Il est ici pour une raison, car on croit en ses habiletés », a résumé Maas. 

Cibasu veut que son club poursuive sur la lancée en remportant un quatrième match de suite, un troisième loin de son domicile. 

« C'est très gros, ce n'est jamais facile de gagner sur un terrain adverse. C'est aussi important d'accumuler le plus de victoires tôt dans la saison pour se placer en bonne position. On est bien préparés pour que ça fonctionne », a cerné Cibasu qui pourrait participer plus activement à cet objectif. 

Hogan-Saindon attend une ouverture 

Tandis que Cibasu dispute déjà sa cinquième saison dans le nid montréalais, Cyrille Hogan-Saindon vient de s'y déposer après trois campagnes avec le Rouge et Noir d'Ottawa. 

Pour l'instant, le joueur de ligne offensive doit se contenter d'un rôle de réserviste. 

« Je suis rendu bien habitué au système offensif. Je ne dirais pas que c'est un système complexe, mais il comporte plus d'ajustements. On se rend un peu plus loin dans la planification pour bien bloquer », a exposé le colosse de six pieds quatre pouces et 310 livres. 

Durant la dernière saison, Hogan-Saindon a perdu son poste de partant comme centre. 

« Je me suis beaucoup spécialisé à cette position, mais je dois développer mes habiletés comme garde pour démontrer qu'il n'y aura aucun doute que je peux accomplir le boulot », a indiqué l'athlète de 27 ans. 

Hogan-Saindon ne raffine pas uniquement ses connaissances en football. Détenteur d'un baccalauréat en administration, il s'apprête à compléter une maîtrise en marketing. 

« J'essaie de terminer mon MBA en marketing avant l'automne. Ce n'est pas évident pendant la saison », a admis celui qui s'est dédié au football quelque peu tardivement. 

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