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RÉSULTATS

Ça joue déjà du coude dans la finale entre les Oilers et les Panthers!

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EDMONTON - Bien qu'ils ont perdu le premier match de la série finale les opposant aux Oilers, les Panthers ont tenu promesse et ont respecté leur réputation de club qui presse et frappe rondement ses adversaires pour les ralentir ou, mieux encore, les pousser à l'erreur.

 

Rien de vraiment surprenant alors de voir que les 18 patineurs des Panthers ont tous distribué au moins une mise en échec lors du premier match. Et qu'ils en ont distribué 51 au total.

 

Ce qui est plus surprenant, c'est que les Oilers d'Edmonton, en plus de s'envoler avec la victoire grâce au deuxième but du match de Leon Draisaitl marqué avec 31 secondes à écouler en prolongation, ont rivalisé, coup pour coup, avec leurs rivaux venus du sud de la Floride en matière de robustesse et d'échec-avant. Menés par Evander Kane à qui les officiels mineurs ont attribué neuf mises en échec distribuées, les Oilers ont égalé les Panthers avec 51 coups d'épaules. Les défenseurs Evan Bouchard et Mattias Ekholm sont les seuls Oilers à avoir été blanchis à ce chapitre.

 

« Disons que nous savions à quoi nous attendre et que nous étions prêts à répliquer », a lancé avec une fierté évidente le robuste Evander Kane.

 

Kane et ses coéquipiers, tous comme leurs adversaires d'ailleurs, ne se sont pas contentés de distribuer des coups d'épaule. Ils ont aussi et souvent joué du coude. Et on peut s'attendre à ce que l'intensité fluctue à la hausse et non à la baisse lors du deuxième match, vendredi, au Rogers Place à Edmonton. Et qu'elle grimpe de plus en plus au fil d'une finale qui pourrait passer à l'histoire en matière de robustesse si elle devait se prolonger à la limite des sept matchs.

« Considérant que nous nous retrouvons après la finale de l'an dernier, c'était facile de reprendre là où nous avions laissé l'an dernier. Nous avons ajouté de la robustesse au fil de la saison et nous sommes plus en santé que nous l'étions à pareille date l'an dernier », a lancé Evander Kane en matière d'explication.

 

Kane a aussi repris là où il avait laissé l'an dernier avec son grand rival Matthew Tkachuk. En plus de se colletailler aux quatre coins de la patinoire, les deux hommes se sont vertement enguirlandés à plusieurs reprises. Comme ils l'avaient fait à maintes reprises lors des séries éliminatoires de 2022 lorsque les Oilers et les Flames écrivaient un nouveau chapitre de la bataille de l'Alberta.

 

Questionné sur cette rivalité particulièrement intense qui l'oppose à Matthew Tkachuk, Evander Kane a d'abord assuré que le belliqueux ailier des Panthers était un adversaire bien ordinaire. « La seule chose est qu'il parle plus que les autres », a-t-il ensuite envoyé en guise de crochet de droite au menton de Tkachuk...

 

Walman et les autres...

 

Le retour au jeu d'Evander Kane lors du deuxième match de la série opposant les Oilers aux Kings, en première, a grandement aidé la cause de son équipe sur le plan de la robustesse.

 

Les acquisitions de Viktor Arvidsson, Vasily Podkolzin, Kasperi Kapanen, Trent Frederic, Jake Walman et John Klingberg – en plus de Jeff Skinner qui n'était pas en uniforme lors du premier match – l'été dernier et en cours de saison ont aussi grandement aidé la cause des Oilers en matière de profondeur, mais aussi sur le plan de la robustesse.

 

L'entraîneur-chef Kris Knoblauch a d'ailleurs été très élogieux à l'endroit du défenseur Jake Walman qui a ajouté une passe, lors du premier match de la finale, au but et aux cinq passes récoltés depuis le début des séries.

 

« Nous ne serions pas ici sans Jake Walman », a lancé Knoblauch avec conviction.

 

« Il a grandement aidé notre équipe après la perte de Mattias Ekholm. Il est en mesure de contribuer offensivement et nous le savions. Mais j'ai découvert sa capacité de bloquer des tirs pour aider la cause de nos gardiens. Il est prêt à tout pour nous aider à gagner », a ajouté l'entraîneur-chef des Oilers.

 

Lors du premier match mercredi, Walman a, en plus de récolter une passe et de diriger 12 tirs en direction de la cage défendue par Sergeï Bobrovsky – cinq cadrés – a bloqué quatre tirs et distribué trois mises en échec. Tout ça au fil de 30 présences totalisant 23 min 7 s de temps d'utilisation.

 

« C'était mon premier match de finale de la coupe Stanley en carrière. J'ai donc réalisé un rêve alors que la transaction qui m'a fait passer aux Oilers m'a permis d'obtenir ce que je voulais : de jouer des matchs significatifs. »

 

Choix de troisième ronde des Blues de St.Louis en 2014, le défenseur de 29 ans a été acquis des Sharks de San Jose à la date limite des transactions en retour d'un choix de première ronde en 2026 et de Carl Berglund.

 

Festival des dégagements refusés

 

Les Oilers et les Panthers se sont rendus coupables de 21 dégagements refusés lors du premier match. Les huit multipliés au cours de la période de prolongation ont bien sûr gonflé cette statistique.

 

Mais les 13 commis au cours des 60 minutes de temps réglementaires dépassent la norme.

 

Est-ce que ce total est attribuable à la qualité de l'échec avant maintenu par les deux formations? Est-ce plutôt la conséquence de cafouillage en sortie de zone? Un malheureux mélange des deux?

 

« Il est clair que les défenseurs ont plusieurs fois été pressés dans notre territoire et qu'il vaut mieux se rendre coupable d'un dégagement refusé que d'un revirement potentiellement bien plus coûteux dans notre territoire. Mais je considère qu'un manque de synchronisme attribuable à la pause entre notre victoire en finale de l'Ouest et le début de la finale de la coupe Stanley est tout aussi en cause. Il faudra améliorer cette facette du jeu, car c'est loin d'être optimal d'augmenter le nombre de mise en jeu en zone défensive. Ça brise notre rythme », a analysé l'entraîneur-chef des Oilers Kris Knoblauch.

 

Et comme les Panthers ont gagné 44 des 78 mises en jeu disputées lors du premier match (56 % d'efficacité, dont 55 % en zone des Oilers), Kris Knoblauch a tout intérêt à réduire le nombre de mises en jeu disputées à la gauche ou à la droite de son gardien Stuart Skinner.

 

« Nous avons gagné le premier match, mais nous savons très bien que les Panthers reviendront en force. Nous devrons donc nous assurer de corriger certains aspects de notre jeu pour maximiser nos chances vendredi », a insisté l'entraîneur-chef des Oilers en plus d'indiquer qu'il devrait revenir avec la même formation pour le deuxième match.

 

Après tout : pourquoi changer une combinaison gagnante?

OSZAR »