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RÉSULTATS

La magie de Brad Marchand fait gagner la Floride en 2e prolongation

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Brad Marchand a marqué deux buts en échappée, incluant celui de la victoire à 8:05 de la deuxième période de prolongation, vendredi, et les Panthers de la Floride ont nivelé les chances dans la série finale de la coupe Stanley en l'emportant 5-4 sur les Oilers d'Edmonton.

Le vétéran de 37 ans a tenté une feinte du revers, et même s'il a perdu le contrôle du disque, celui-ci a glissé entre les jambières de Stuart Skinner et traversé la ligne des buts, au plus grand soulagement des champions en titre, qui ont alloué le but égalisateur aux Oilers tard en troisième période.

Pour chacun de ses deux buts, Marchand a été alimenté par son joueur de centre Anton Lundell. Ses dix buts en carrière dans la grande finale représentent le plus haut total par un joueur présentement actif dans la LNH.

« Ce sont des moments excitants à vivre. C'est une série intense, et ils ont poussé fort à la fin. Mais nous n'avons jamais baissé les bras, et j'ai aimé notre effort ce soir », a évalué le héros de la soirée.

L'ancien des Bruins de Boston, acquis à la dernière date limite des échanges, avait également trouvé le fond du filet lors du premier affrontement de la finale, mercredi.

« Ce sont des instants précieux », a reconnu Marchand, conscient de sa chance d'avoir évolué devant ses parents, qui s'étaient déplacés en Alberta pour ce match. « Ce ne l'est pas seulement pour les joueurs, mais pour leur entourage aussi. Nous apprécions tous notre séjour en finale. »

« Ce sont des moments excitants à vivre. C'est une série intense, et ils ont poussé fort à la fin. Mais nous n'avons jamais baissé les bras, et j'ai aimé notre effort ce soir. »

Les clubs finalistes profiteront de deux jours de congé par la suite pour se diriger en Floride en vue du troisième affrontement disputé lundi soir. 

Précédemment, un autre attaquant d'expérience, Corey Perry, a bondi sur une rondelle libre et marqué avec 18 secondes à écouler en troisième période, semant l'hystérie au Rogers Place, qui se réjouissait d'avoir une autre période de surtemps à se mettre sous la dent.

Le filet égalisateur de Perry, âgé de 40 ans, était le plus tardif inscrit durant la série finale dans l'histoire de la LNH. La marque appartenait depuis près de 75 ans à Tod Sloan, auteur d'un but qui provoquait l'égalité à 19:28 de la troisième période dans le match no 5 de la finale de 1951.

C'était le 15e filet inscrit par Edmonton durant les cinq dernières minutes d'un match dans les présentes séries. Perry et les Oilers doivent maintenant tourner la page en vue du prochain affrontement. 

« Nous avions perdu avec moins d'une seconde à faire dans l'autre série, a illustré Perry en parlant du revers contre les Golden Knights de Vegas dans le 3e match de leur série. Tu rentres à la maison, on se repose demain et on prend l'avion pour la suite. C'est une bonne équipe et nous savions qu'ils allaient pousser, tout comme nous. Nous allons pousser à notre tour. C'est frustrant, mais nous sommes en finale pour une raison. »

« Il faut aller de l'avant. On ne doit pas y penser trop longtemps même si ça fait mal en ce moment. Il faut penser au prochain match », a mentionné Draisaitl. 

« Il y aura de la déception, mais nous avons la mentalité que peu importe l'allure du match, on doit le mettre derrière nous. Parfois, ça tourne en ta faveur et d'autres fois non. Je pense que nous avons fait un bon travail pour répondre et se concentrer sur le prochain match », a mentionné l'entraîneur-chef des Oilers Kris Knoblauch. 

Des buts à la pelletée en 1re

Les Panthers ont flanché à trois reprises durant une première période de haute voltige, avant de se cramponner par la suite, sans être capables pour autant de mettre la touche finale en temps réglementaire.

Après avoir subi les foudres de la puissante attaque albertaine au premier tiers, les visiteurs ont répliqué en marquant les deux seuls buts en deuxième période. Dmitry Kulikov et Brad Marchand - ce dernier lors d'une infériorité numérique - ont redonné l'ascendant aux Panthers.

Si dangereux à l'accoutumée, l'avantage numérique des Oilers s'est montré très brouillon et désorganisé dans les instants précédant l'échappée consentie à Marchand.

En troisième période, un effort collectif des Floridiens et quelques arrêts teintés du sang-froid légendaire de Sergei Bobrovsky ont permis aux visiteurs de croire en leurs chances de préserver cette mince avance, jusqu'à ce que Perry en décide autrement à 19:42.

La force de frappe exceptionnelle d'Edmonton avait de nouveau été à l'avant-plan durant la première période du match no 2.

Evander Kane, Evan Bouchard et Leon Draisaitl - grâce à une sublime pièce de jeu de Connor McDavid lors d'une attaque massive - ont tous déjoué Bobrovsky au premier engagement pour enflammer la foule albertaine.

Ce sont les Floridiens qui ont été les premiers à s'inscrire à la marque, après avoir bénéficié d'une situation d'avantage numérique hâtive. Ils n'ont pas tardé à faire leur payer leurs rivaux pour leur indiscipline.

Sam Bennett a reçu un superbe relais de Nate Schmidt, et a trompé la vigilance de Stuart Skinner après 2:07 de jeu pour son 12e but inscrit sur la route durant les présentes séries, ce qui représente une nouvelle marque dans l'histoire des éliminatoires de la LNH.

Le no 9 des Panthers a marqué lors de chacun des cinq derniers matchs de son club sur la route, ce qui représente une nouvelle marque de concession.

Durant un premier vingt fertile en rebondissements, Bennett, un habitué du demi-cercle des gardiens adverses, a fait parler de lui pour les mauvaises raisons.

Un contact avec Mattias Ekholm - que certains pourraient qualifier de léger - a causé la chute de Bennett directement sur Skinner, qui a mis de longues secondes à se relever après le choc. L'ailier canadien a été pénalisé sur la séquence.

La réplique des Oilers se n'est pas fait attendre : après avoir éteint quelques menaces de la Floride, les Albertains ont marqué sur une contre-attaque, par l'entremise de Kane, dont le tir des poignets a donné contre l'intérieur du poteau gauche, avant de pénétrer dans le filet.

Bouchard, qui a participé filet égalisateur de Kane, a fait vibrer le Rogers Place moins de deux minutes plus tard, son tir balayé se frayant un chemin derrière Sergei Bobrovsky.

Durant un premier vingt étourdissant et résolument offensif, les Panthers ont eu la réplique facile à leur tour.

Seth Jones a complété une superbe séquence initiée par Eetu Luostarinen et Schmidt pour ramener tout le monde à la case départ, 2:18 après le but de Bouchard.

Les hommes de Paul Maurice pensaient peut-être s'être replacés dans le match, mais c'était sans compter le brio de McDavid, qui s'est moqué d'Aleksander Barkov, puis d'Aaron Ekblad, avant de repérer Draisaitl à sa place habituelle pour un lancer sur réception dévastateur.

« Il n'y a qu'un joueur au monde qui peut faire ce jeu », a simplement résumé Draisaitl dans le vestiaire pour le jeu de son capitaine. 

Les Panthers ont survécu à plusieurs attaques dangereuses des Oilers tôt en période médiane, et leur jeu défensif plus serré a fini par porter ses fruits.

Employé de soutien, le défenseur Dmitry Kuliov a remis les pendules à l'heure (3-3) avec un tir anodin en provenance de la ligne bleue qui a donné contre l'équipement de Bouchard et franchi la ligne rouge.

Et 3:46 plus tard, Marchand profitait de la confusion des Oilers en entrée de zone lors de l'un de leurs sept jeux de puissance de la soirée pour s'amener fin seul et jeter une première douche froide sur le Rogers Place.

« De la façon dont il performe en ce moment, il pourrait bien jouer jusqu'à ses 47 ans, a plaisanté Matthew Tkachuk, devant le brio de son coéquipier sélectionné au repêchage de 2007.

« Dans le vestiaire, avant la première prolongation, les gars étaient assez relâchés confiants. Ils tentaient de prédire qui allait marquer le but héroïque. Plusieurs d'entre nous avions choisi Marchy », a insisté Tkachuk.

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