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RÉSULTATS

William Nylander ne veut pas être dérangé; une pénalité mystérieuse

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Si les Maple Leafs de Toronto mènent 2 à 0 dans leur série de deuxième tour contre les Panthers de la Floride, c'est grâce à la contribution de plusieurs joueurs sur de nombreux fronts. 

Un membre de l'équipe se démarque toutefois : William Nylander. Après avoir amassé deux buts et une mention d'aide lors du premier match de la série, l'attaquant a de nouveau fait scintiller la lumière rouge dans le second chapitre remporté 4 à 3. Son but mercredi soir a permis aux Leafs de créer l'égalité 2-2 en période médiane. 

Il a encore montré son grand talent en réceptionnant habilement une passe de Max Pacioretty pour ensuite déjouer Sergei Bobrovsky du côté de la mitaine. 

Si les éloges pleuvent pour Nylander, son entraîneur-chef, Craig Berube, avait une réponse savoureuse lorsqu'il a été interrogé par les journalistes à savoir ce qu'il avait appris de son attaquant depuis qu'il le côtoie. 

« C'est juste de le laisser tranquille », a-t-il lancé avec un sourire. 

Berube a ensuite enchaîné pour décrire combien Nylander parvient à faire parler son talent dans les moments importants cette année. Il n'a pas l'intention de le sortir de sa bulle et son approche semble pour le moins fonctionner comme le no 88 a 13 points à son compteur en seulement six matchs lors des présentes séries. 

« Rien ne semble l'atteindre. Il n'y a pas de scènes trop grandes pour lui. Il veut faire la différence dans les grands moments. »

« Il a de grandes habiletés pour manier la rondelle. Il est un joueur excellent. Il ne semble pas ressentir la pression. Et il ne veut pas que je lui parle, donc je le laisse tranquille », a-t-il enchaîné

Si la bonne humeur était de mise chez les Maple Leafs, du côté des Panthers de la Floride, il y avait de l'incompréhension pour l'entraîneur-chef Paul Maurice. 

Il faut dire qu'il n'est pas le seul à se poser des questions au sujet de la pénalité d'Evan Rodrigues en période médiane pour avoir joué la comédie. Sur la séquence, Rodrigues a été mis en échec de dos par Scott Laughton en zone neutre et il a donné contre la rampe. Les officiels ont jugé qu'il avait exagéré la scène et l'attaquant s'est retrouvé au cachot ce qui a fait sourciller son entraîneur. 

Maurice s'est limité à dire lors de son point de presse qu'il n'avait pas eu plus d'explications sur la décision des officiels sur le jeu. 

Un peu plus loquace dans le vestiaire, Brad Marchand a pour sa part vanté le travail de ses rivaux depuis le début de la série, lui qui a de nombreuses fois affronté les Leafs en éliminatoires, mais alors qu'il portait l'uniforme des Bruins de Boston

Celui qui a marqué le deuxième but de son équipe mercredi a laissé entendre que l'arrivée de Berube a amené une structure qui est achetée par ses joueurs et ils font tout un travail pour compliquer la vie aux Panthers. 

« Ils se battent pour leur survie. Ils sont arrivés prêts à cette ronde et on le voit », a Marchand aux journalistes dans le vestiaire.

« Ils ont continué de grandir en tant que groupe. Ils ont ajouté de bonnes pièces, notamment en défense. Ils ont aussi un nouvel entraîneur et leur structure défensive est très bonne. On savait que ce serait une dure bataille. »

Cette bataille reprend vendredi au domicile des Panthers pour le troisième match. 
 

 

 

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