Leon Draisaitl marque le but victorieux en surtemps dans le 2e match contre Vegas
Les super-vedettes des Oilers d'Edmonton Leon Draisaitl et Connor McDavid ont été largement contenues par les Golden Knights de Vegas pendant 60 minutes durant le match no 2, jeudi soir.
Et pourtant, Draisaitl et McDavid ont trouvé le moyen d'avoir le dernier mot, en combinant leurs efforts sur une superbe pièce de jeu en prolongation pour un deuxième gain d'affilée, cette fois au compte de 5 à 4.
McDavid a gagné en vitesse en zone neutre, avant de se moquer de Jack Eichel à la ligne bleue des Knights, et de faire preuve de patience avant de remettre vers Draisaitl, qui n'a eu qu'à rediriger dans le filet.
« Quand vous avez du talent élite, des joueurs qui peuvent changer un match, ils n'ont besoin que d'un moment ou une opportunité pour réussir le jeu. On l'a vu ce soir, a commenté l'entraîneur-chef des Oilers Kris Knoblauch. C'est rare qu'ils sont discrets tout un match et qu'ils ne se retrouvent pas sur la feuille de pointage. Ce soir, nous avions besoin d'eux et ils ont réalisé tout un jeu. »
Les Albertains retournent à domicile avec une priorité de deux victoires à zéro dans cette confrontation de deuxième tour des séries de la LNH.
On aurait pu croire que les Oilers scelleraient l'issue de la rencontre plus tôt que cela, compte tenu de l'énorme cadeau dont ils ont été les bénéficiaires en surtemps.
Malgré une pénalité majeure de cinq minutes imposée au Québécois Nicolas Roy tôt en première période de prolongation, Vegas a continué de s'accrocher.
Roy a atteint Trent Frederic au visage avec un double-échec au visage; un geste d'une indiscipline difficile à expliquer, et qui pourrait aisément valoir au centre de 28 ans une sanction supplémentaire.
En plus de compliquer infiniment la vie de son club, Roy a également écopé d'une expulsion automatique.
Jusque-là, les Knights bourdonnaient constamment en zone d'Edmtonon, et généraient la grande majorité des opportunités de la prolongation.
Les ténors d'Edmonton ont donc pu déployer leur terrorisante attaque à cinq, mais Adin Hill et les autres membres de l'unité d'infériorité numérique des Knights ont brillamment tenu le coup.
Autre bon départ
Tel qu'ils l'avaient fait dans le match no 1, les Knights se sont hissés aux commandes rapidement.
La suite a eu de quoi donner quelques cheveux gris supplémentaires à l'entraîneur-chef Bruce Cassidy. Et pourtant, ses Knights ont longtemps eu une chance de remporter le deuxième duel.
Alimenté de brillante façon par Mark Stone et Jack Eichel, Victor Olofsson a fait payer les Oilers pour leur indiscipline et touché la cible à la 9e minute de jeu.
L'avance de 1 à 0 des locaux a perduré jusqu'à mi-chemin en deuxième, lorsque le défenseur Jake Walman a inscrit le premier but de sa carrière en éliminatoires.
Vasili Podkolzin s'est senti inspiré par son coéquipier, alors que moins de quatre minutes après Walman, l'ailier russe a profité de la générosité de Hill pour ouvrir lui aussi son compteur en séries de la LNH.
Couronnant une excellente séquence des Albertains, Darnell Nurse a fait bouger les cordages 3:59 après le filet de Podkolzin, en situation de quatre contre quatre, pour offrir deux buts d'avance à son club.
Les trois buts dans une intervalle de 5:46 ont toutefois été suivis d'une riposte des Knights, celle de William Karlsson, 53 secondes après le filet de Nurse.
« Ça veut tout dire, a lancé Draisaitl. Notre profondeur nous a tenu dans le coup presque toutes les séries et c'est la raison pour laquelle nous sommes dans cette situation. On ne se soucie pas de quelle ligne (nous tient dans le coup). Ce soir, c'était la quatrième. Ils ont marqué deux gros buts. »
Le deuxième trio des Oilers s'est ensuite distingué au retour de la pause : Evander Kane a fait bouger les cordages en complétant la mise en scène de Zach Hyman et Ryan Nugent-Hopkins.
Hill, qui connaissait jusque-là une performance plus qu'ordinaire, a partiellement fait l'arrêt, mais son propre bâton a été propulsé dans les airs, et la rondelle a donné celui-ci avant de pénétrer dans le filet.
Les partisans des Knights ont pu continuer d'y croire grâce à l'efficacité du jeu de puissance, qui a livré la marchandise une deuxième fois dans la rencontre.
Olofsson a marqué sur une séquence qui avait tout d'un copier-coller de son premier but de la soirée. Une fois de plus, ce sont Eichel et Stone qui ont préparé son but.
Alex Pietrangelo, qui était de retour dans la formation après avoir raté le premier affrontement, a remis les pendules à l'heure avec 8:02 à jouer au troisième vingt.
Dans le premier affrontement, les champions de la coupe Stanley de 2023 ont laissé filer une avance de 2 à 0 pour s'incliner 4 à 2 devant leurs partisans.
« L'avance de 2-0 ne veut rien dire si nous ne sommes pas prêts à la maison, a dit McDavid. Vraiment, deux bons efforts, mais ça ne veut rien dire si nous ne sommes pas prêts pour le match no 3. »