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RÉSULTATS

Alphonso Davies envoie le Bayern Munich en 8es en Ligue des champions

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Vainqueur à l'aller à Glasgow (2-1) il y a une semaine, le Bayern s'en est miraculeusement sorti avec un match nul (1-1) contre le Celtic mardi, pour arracher sa place en huitièmes de finale de la Ligue des champions.

Alors que les 75 000 spectateurs de l'Allianz Arena s'apprêtaient à prolonger d'une demi-heure au moins leur expérience dans le glaçon munichois (-4 degrés et vent glacial), Alphonso Davies a repris une balle mal renvoyée par Kasper Schmeichel sur une tête de Leon Goretzka pour égaliser dans la dernière des quatre minutes du temps additionnel.

Ça faisait bien 20 minutes que les joueurs de Vincent Kompany faisaient le siège du but du Celtic, qui avait ouvert le score à la 63e minute par Nicolas Kühn, profitant d'une énième erreur de relance des Munichois, incroyablement brouillons en première période.

Jusqu'à l'égalisation de Davies, les Munichois ont soit manqué de chance, avec Harry Kane (sorti à la pause) qui a trouvé la barre transversale adverse en fin de première période, soit manqué de précision, à l'image des nombreux tirs non cadrés, comme celui de Joshua Kimmich (38e), ou de Leroy Sané (69e). Goretzka avait lui aussi manqué le cadre de la tête (73e).

La prestation munichoise n'a pas vraiment rassuré les supporters du Bayern, trois jours après un match à Leverkusen samedi en championnat incroyablement pauvre en attaque (aucun tir cadré, aucun coup de pied de coin).

Monaco tombe avec les honneurs         

Monaco n'est pas parvenu à combler son retard de l'aller (1-0) lors du barrage retour de Ligue des champions à Lisbonne contre le Benfica, et son match nul (3-3), aussi héroïque a-t-il été, n'a servi à rien.

Ce sont donc les Portugais, pourtant longtemps secoués par une vaillante formation de Monaco, qui défieront en 8e de finale de la compétition les Anglais de Liverpool ou les Catalans de Barcelone. Mais mardi soir, Maghnès Akliouche et ses partenaires ont montré qu'ils auraient pu mériter mieux.

Il aurait fallu que le sort ne soit pas contraire à l'aller. Et qu'ils tiennent plus longtemps après avoir inscrit le 3-2, par l'intermédiaire de George Ilenikhena (81e), sur son premier ballon après son entrée en jeu. Comme contre Barcelone lors de la première journée de la compétition, il a marqué d'une frappe puissante, mal négociée cette fois par Trubin.

Mais Monaco n'a pas tenu. Sur un centre d'Alvaro Carreras, Orkun Kökcü a devancé Kassoum Ouattara, entré en jeu en même temps que Ilenikhena mais pas avec la même efficience. Le Turc a offert une qualification presque inespérée à un Benfica balloté et souvent sous pression (3-3, 84e).

Folle fin de match

La fin de rencontre a été folle. Pourtant, les sept minutes de temps additionnel n'ont pas permis aux joueurs de la Principauté d'inscrire un quatrième but synonyme de  prolongations. Et le parcours européen monégasque se termine donc dans la capitale portugaise.

En l'absence de Zakaria, Al-Musrati, et Vanderson, suspendus, mais aussi des blessés Balogun, Teze, Magassa et Golovin, Adi Hütter a innové. Il a titularisé le défenseur ivoirien Wilfried Singo dans une défense à trois aux côtés de Thilo Kehrer et de Christian Mawissa. 

La dernière fois que les trois avaient été alignés ainsi ensemble, c'était à Reims (0-0) en L1, le 14 décembre dernier. Et ce schéma a bien fonctionné durant 21 minutes. Jusqu'à ce que, pressé dans son camp, Singo se fasse déposséder du ballon par Leandro Barreiro, et que Vangelis Pavlidis se joue de Kehrer dans la surface. 

Le Grec a parfaitement centré pour Kerem Aktürkoglu, abandonné par Caio Henrique, auteur de son quatrième but en Ligue des champions cette saison (1-0, 22e).

Touchés alors qu'il avaient bien entamé la rencontre, et qu'ils s'étaient créés une belle opportunité par Krepin Diatta, repoussée par Anatoliy Trubin (7e), les Monégasques ont mis dix minutes à récupérer.

Sur un centre de Diatta, Embolo a vu sa tête rageuse frapper le poteau d'un Trubin battu (32e). Mais dans la foulée, Takumi Minamino a frappé fort du droit pour égaliser (1-1, 32e). 

Akliouche haut-de-gamme

Emmenés par un excellent Akliouche, capable de faire aussi bien de réelles différences balle au pied que de décaler ses partenaires, les Rouge et Blanc, en vert pour l'occasion sous la pluie de Lisbonne, ont poursuivi leurs tentatives.

Ils auraient d'ailleurs même pu avoir déjà refait le retard à la pause si Embolo n'avait pas vendangé une offrande d'Akliouche. Le combattant suisse, seul face à Trubin, a maladroitement raté sa reprise (45e+4).

Supérieurs en première mi-temps, les hommes de Hütter ont rapidement et logiquement pris les devant après la pause. Si Eliesse Ben Seghir a vu un premier essai détourné en corner par Trubine (57e), il a été létal. Sur la passe ciselée d'un Akliouche en grand forme, et après l'effacement fin et volontaire de Embolo, en rédemption après son geste raté de la première période, Ben Seghir a glacé les 64.000 spectateurs -moins les 500 Monégasques-, présents au Stade de la Luz (2-1, 51e).

Dès lors, les Lisboètes ont poussé. Et obtenu un pénalty à la suite d'un faute de Kehrer sur le Norvégien Aursnes (71e), que l'arbitre suédois M. Glenn Nyberg a dû revisionner après une séquence qui a duré quatre minutes. Pavlidis a égalisé (2-2, 76e). La fin de match a été pleine de revirements. Mais elle a été fatale à Monaco.

OSZAR »