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« Mon cœur est avec le Rocket »

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Le téléphone se mettra sans doute à sonner. Il s'est peut-être même déjà fait entendre.

Avec sept postes d'entraîneur-chef à pourvoir actuellement dans la LNH, le pilote du Rocket de Laval Pascal Vincent se profile comme un prétendant dont la candidature mérite à tout le moins d'être étudiée.

« Pascal a connu toute une année. Mais on espère ne pas le perdre », confiait son patron, le directeur général des Canadiens Kent Hughes, lundi lors du bilan de la direction.

Hughes ne se fait donc pas d'illusions, l'entraîneur-chef de l'année dans la Ligue américaine de hockey pourrait quitter l'organisation avant longtemps si tel est son désir. Et il ne compte pas l'en empêcher, et ce même si un processus d'embauche éventuel interfèrerait avec les séries de son club-école.

« Je vais parler avec Pascal et le laisser déterminer comment il veut gérer le tout », a ajouté Hughes.

Cette discussion entre les deux hommes a déjà eu lieu, a révélé Vincent, mardi, à quelques heures du duel no 4 de la série face aux Monsters de Cleveland à la Place Bell.

« Entre les séries, pendant un peu de temps libre », Vincent affirme avoir le feu vert pour rencontrer de potentiels courtisans.

« J'apprécie ça énormément », a-t-il souligné, tout en ne perdant pas de vue sa mission actuelle. « Mon focus est au Rocket, mon cœur est avec le Rocket. »

Si bien que si une équipe de la LNH tient à le rencontrer, elle devra peut-être attendre son tour.

« Il y a 10 ans, ç'aurait peut-être été un peu différent, mais je l'ai vécu, j'ai été dans la Ligue nationale pendant plusieurs années, avec différents rôles », a expliqué celui qui a œuvré à titre d'adjoint pendant sept saisons avec les Jets de Winnipeg et les Blues Jackets de Columbus, avant de prendre les commandes derrière le banc des Jackets en 2023-2024.

« S'il y a une équipe qui veut avoir mes services, ils vont être patients. Habituellement, quand tu veux quelqu'un, tu peux attendre une semaine, deux semaines, trois semaines, peut-être même un mois. »

Serein et se permettant d'être sélectif pour un éventuel retour dans la LNH, Vincent indique donc ne pas avoir de difficultés à gérer cette situation alors qu'il tente de mener ses troupes aux grands honneurs.

« C'est une position qui n'est pas difficile, a-t-il assuré. Juste être interviewé dans la Ligue nationale pour un poste d'entraîneur-chef, c'est un immense privilège. Si ça arrive, je vais vivre ces expériences-là, mais pour l'instant mon focus est avec ces boys-là. Avec ma gang. »

En cas de victoire ce soir, le Rocket éliminerait les Monsters et avancerait au prochain tour. Ce match vous sera présenté dès 19 h sur RDS et le RDS.ca.

OSZAR »